Jour 4 : Chelsea - Greenwich village - Soho - Little Italy - Chinatown
Retour à notre "cantine" ce matin-là ! J'ai opté pour les pancakes cette fois, l'établissement est renommé pour ça ! Leurs pancakes sont juste une tuerie ! Enormes, épais, aérés, agrémentés d'une espèce de sirop de sucre, j'ai fait ma curieuse et regardé la composition, il s'agissait de sirop de mais ! Curieux ! Avec un goût de caramel... Je reprendrai les pancakes un autre jour, mais avec autre chose (je ne vous dis pas !) et cette fois, alors là, ce sera à tomber par terre ! Il faut vraiment que j'arrive à refaire les mêmes !
Cette "cantine"... Je crois que j'aimerais habiter une ville où j'aurais exactement la même et où j'irais chaque matin avant de commencer ma journée, histoire d'avoir ce genre de petit moment... un peu comme une madeleine de Proust... qui me manque aujourd'hui que je suis rentrée en France....
Bon allez, en route !
Direction le métro de la 14ème rue, Chelsea et ensuite Grennwich village...
Lumière du matin...
Premier arrêt de ce matin : le Chelsea Market, un endroit surprenant dans un univers de hangars où l'on peut flâner, faire ses courses, se restaurer... Ce long couloir de 250 mètres est installé dans une ancienne biscuiterie Oreo, et abrite de nombreux petits commerces d’alimentation. Que ce soit pour se nourrir, ou juste pour se faire plaisir, le Chelsea Market est apparemment devenu incontournable en matière de shopping alimentaire dans le coin de Chelsea. Un endroit vraiment atypique à visiter... décoré pour Halloween comme il se doit !
Rien que l'architecture et tout plein de petits détails valent le détour !
Peu de monde si tôt le matin et c'est bien agréable...
On ressort...
Non, ne riez pas ! Avec sa maîtresse, on s'est juste regardées, on s'est comprises et on est parties toutes les deux d'un grand éclat de rire ! Son chien, c'était juste mon double question coiffure ! On aurait du faire un selfie tous les deux, j'y ai pensé... mais trop tard !
Greenwich Village est connu dans le monde comme un des bastions de la culture artistique et d'un mode de vie bohème. Le quartier est réputé pour son pittoresque, ses artistes et sa culture alternative. En raison des attitudes progressistes de ses résidents, le Village a traditionnellement été le point central de nouveaux mouvements politiques, artistiques ou culturels. The Village devint encore important pour la scène Bohème pendant les années 50, quand la Beat Generation y focalisa son énergie. Voulant échapper à ce qu'elle ressentait comme un conformisme social oppressant, une collection d'écrivains, de poètes, d'artistes et d'étudiants en quête de liberté se dirigea vers Greenwich Village. Ce furent les précurseurs de la scène hippie d'Haight-Ashbury à San Francisco de la décennie suivante. Greenwich Village a joué un rôle important dans le développement de la scène de la musique folk dans les années 60. Trois des quatre membres des The Mamas and the Papas se sont réunis là. L'un des résidents du Village, Bob Dylan, était l'un des premiers compositeurs populaires de chansons du pays, et souvent les créations new-yorkaises influençaient directement le mouvement Folk rock de San Francisco, et ce, dans les deux sens. La photo de couverture de l'album de Bob Dylan : The Freewheelin' Bob Dylan, sorti en 1963 a d'ailleurs été prise au Village.
Ces dernières années, le Village a maintenu son rôle de centre contestataire défiant la culture des USA au sens large. Par exemple, son rôle dans le Mouvement de libération gay. Ainsi, le terme de « Village » devient bientôt un terme générique associé au mouvement gay pour désigner des quartiers où vivent des communautés homosexuelles). Le groupe disco Village People y a débuté.
De nos jours, artistes et historiens locaux déplorent la disparition de la culture bohème du quartier, en raison principalement de l'explosion des prix de l'immobilier. Les artistes ont déménagé depuis longtemps à Williamsburg, Long Island et dans le New Jersey. Néanmoins, les résidents de Greenwich Village possèdent toujours une identité communautaire forte et sont fiers de l'histoire unique et de la renommée de leur quartier. Son style de vie, fait de liberté et d'insouciance, son caractère unique et différent est ressenti tellement fortement par ses résidents que nombres d'entre eux ne vivraient nulle part ailleurs.
Explosion des prix de l'immobilier... Un deux pièces avec terrasse (certes, un rooftop à NY, c'est un luxe mais quand même...) se loue 4000 dollars par mois, oupsssssssssssss !!!!
On arrive à Grove street qui, parait-il, vaut aussi le détour pour un tout petit endroit bien caché.... Un alignement de jolies maisons et puis tout à coup.... un vrai petit trésor que cet endroit ! Grove court ! Il parait qu'il y a plein de petits endroits comme ça à New-York... Pour le plaisir des yeux....
Quasiment pas de deux roues à NY, les motos, elles sont rares, très rares et quand on en voit, ce sont juste de vieux modèles très très vintage ! Il faut croire que les américains ne vendent des Harleys flambant neuves qu'aux européens !
Joli quartier que Greenwich village, loin de la cohue, résidentiel, calme et tranquille, il doit y faire bon vivre...
Jefferson Market Library
On arrive sur Washington Square Park
On va boire un cappucino, un vrai, au Caffee Reggio
C'est un café célèbre à NY qui a ouvert ses portes en 1927. Le cappucino a été introduit en Amérique par le fondateur de Caffe Reggio, Domenico Parisi, dans le début des années 1920. Le Caffè Reggio a été présenté dans de nombreux films comme Le Parrain II ou les Sopranos. De nombreuses célébrités ont été repérées ou photographiées à cet endroit. En 1959, candidat à la présidence John F. Kennedy a prononcé un discours à l'extérieur du café. Le Caffé Reggio a un banc (celui où nous nous sommes assis !) d'un Palazzo de la puissante famille florentine des Médicis de la Renaissance. Et tandis que vous vous asseyez sur ce banc vieux de 500 ans en sirotant votre Cappuccino vous pouvez admirer une peinture d'un artiste de l'école de Caravaggio.
Miam !
Le Café Wha? est un établissement ouvert dans les années 50 et qui connaît une grande popularité au début des années 1960 : c'est un café-concert en « podium libre », un concept qui offre une scène à toute personne qui veut s'y produire. C'est au Café Wha que beaucoup d'artistes comme Bob Dylan, Bruce Springsteen, Kool and the Gang, et the Velvet Underground, firent leurs premières armes.
Une excellente adresse pour les heureux propriétaires d'un juke-box et qui cherchent LE 45T introuvable en France... Une véritable caverne d'Ali Baba ! Mon homme a trouvé son bonheur parmi des milliers de pièces, toutes classées par artiste par le propriétaire de cet établissement qui a même édité un annuaire de tous les titres qu'il a en magasin !
On arrive sur Little Italy. Une seule rue subsiste vraiment de Little Italy, il s'agit de la Mulberry street. Une rue haute en couleurs, tout un tas déchoppes, de restaurants, trop touristique à mon goût mais bon, c'est comme ça !...
Déjeuner très sympa, bon et typiquement italien au Puglia restaurant (qui est un peu excentré par rapport à la rue principale ce qui fait qu'on ne vous raccole pas devant pour que vous y entriez !,) Des photos de stars venues ici, partout sur les murs...
Leurs bruschettas à l'huile d'olive, persil et ail sont une tuerie !
Leurs raviolis avec la sauce tomate, le tout maison, aussi...
Chinatown
On revient sur Little Italy...
On quitte le coin de Little Italy...
Une boutique exclusivement consacrée aux santiags mais bon, on s'en est déjà ramené l'année dernière...
Tournage cinéma ou pub, c'est souvent qu'on croise ce genre de scène à New-York, j'ai fait ma paparazzi et me suis approchée pour prendre en photo la personne qui était l'objet de toutes les attentions... une top model apparemment...
Euh, c'est Christy Turlington, nan ?
La nuit tombe peu à peu...
L'Empire State Building a repris sa couleur nocturne habituelle...
Je le préfère comme ça !
Retour vers Times Square pour passer la soirée... On va au BB King club, passage obligé pour les fans de blues, et on va y voir un concert... de blues. bien sûr !..
Excellent concert de Jon Paris, un bon groupe de blues, bonne ambiance, on a vraiment passé un bon moment, une soirée typiquement new-yorkaise !... Pas trop bondé ni trop bruyant, pas trop de touristes non plus, rare à Times Square ! Très jolie salle de concert dans le temple hommage à BB King et grande proximité avec les artistes, on était devant la scène, plutôt sympa ! Nous avons mangé en même temps, c'était pas mal quoiqu'un peu cher mais on ne payait pas pour le concert alors finalement, c'est guère plus cher qu'ailleurs à New-York !